sont proposées ; films que l'on connaît à force de les visionner. Un film a particulièrement la cote où une jeune dame se déshabille

dans un train juste avant de pénétrer dans un tunnel ; les spécula­tions sur le retard possible du train engendrent des explosions de rire.

 J'ai eu l'occasion d'assister à une de ces hilarités générales quand deux mem­bres de SANAE se démaillaient leur pull endossé.

 

 

 La nouvelle base SANAE II est pratiquement construite. Les bâtiments en bois sont reliés entre eux par des couloirs

 formés par des caisses di­verses. Le toit de ces couloirs est réalisé par des plaques de triplex.

 Dans 12 mois, il faudra entrer dans cette base par le toit ; le tout sera recouvert d'une épaisseur de glace d'un mètre !

 Pour nous rendre à notre tente atelier, nous longeons régu­lièrement le chenil.

 

Les facteurs qui militent encore en faveur des chiens ? C'est d'abord le facteur « SECU­RITE» car malgré tout, un traîneau à chiens

reste plus léger, plus maniable, il se faufile aisément au travers des zones crevassées ou accidentées.

 Ensuite, les chiens permettent à une petite équipe d'opérer en toute indépendance, car il ne faut ni mécaniciens,

ni pièces de rechange.

 

C'est précisément ce dernier point qui faci­lite l'heureuse collaboration des équipes de traî­neaux à chiens et de l'aviation.

C'est également cet avantage qui rend cette formule si attrayante pour les petites expéditions.

Tout au long des mois passés en montagne, ces chiens ont prouvé qu'ils étaient d'aimables et fidèles compagnons de route.

 Ils ont été achetés au GROENLAND où les ESQUIMAUX les em­ploient pour chasser l'ours et le phoque. De nom­breux chiens

ont vu le jour à la Base SANAE et se sont montrés aussi actifs que leur parents. Mo­mentanément, les chiens sont attachés

 car on a perdu quelques bêtes décidées à poursuivre trop loin de la base quelques femelles aventurières.

Si, répondant à la quête d'une caresse, je con­tente un membre de la meute, c'est toute celle-ci qui se manifeste pour recevoir

 la même attention. D'habitude, les chiens gambadent et jouent en toute liberté. Mais, il est intéressant de constater

combien l'habitude de travailler ensemble se con­serve en période de repos. Les chiens restent grou­pés par attelage et chaque attelage

 se réserve un secteur de la plaine autour de la base.

Après les inévitables bagarres, on devait souvent descendre des chiens blessés à l'infirme­rie pour qu'ils reçoivent les soins

du médecin, le­quel appréciait d'autant plus pareille besogne qu'il était sans clientèle humaine.

 Parfois, aussi, la glace imprégnait trop une fourrure d'un chien qui était alors autorisé à séjourner dans les couloirs de la base

et il était loin de se désintéresser des stocks de vivre ! Les femelles pleines bénéficiaient du même régime de faveur jusqu'au jour

où les chiots étaient capables d'entamer leur carrière de chiens polaires.

Ce système de liberté a plusieurs avanta­ges, les chiens restent en bonne forme physique et la remise au travail du groupe

s'effectue avec

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Séance film.
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