Je peux en levant mon bras, toucher le plafond.
Ce sera tout un exercice pour occuper ma couchette !
Une agréable température de 15 à 20 degrés règne
dans cet antre couvert de glace.
Parmi les 15 permanents, nous sommes directement
intégrés dans le système à pauses : 3 fois 8 heures. C'est un roulement bien
rôdé.
Pour les
travaux communautaires, il faut pouvoir manoeuvrer aussi bien un BULLDOZER
qu'une pelle pour le déneigement
et l'approvisionnement en eau ( glace à récolter et à faire fondre près des
échappements des groupes électrogènes) et
également la cuisine où il faudra, par équipes
de deux, ravitailler les trois pauses.
Un grand
problème dans la cuisine, c'est l'inondation. Les eaux usées sont collectées
sous le plancher de la cuisine et
si l'on ne prend pas garde de vidanger à temps,
on se retrouve sur une sorte de radeau flottant !.
Une gestionnaire détient l'inventaire et la
localisation des caisses relatives aux menus prévus.
Ayant
quelques aptitudes culinaires, je suis renseigné rapidement pour le service
COOK où mes « clients» sont avides
de
changer de menus qu'ils connaissent de façon récurrente. Un membre permanent
se souvient d'avoir dégusté
un DAINTY
DISCH ( mets délicat) provenant d'une FRENCH RECEIPT ( recette française), «
CREPE SUZETTE »
Comme je parle le français, je suis sensé
connaître ce dessert venant de l'Hexagone !
J'accepte
le défi et m'assure des fournitures nécessaires ; à part des oeufs qui sont
déshydratés par le froid, j'ai ce qu'il faut
pour cuisiner des crêpes flambées au GRAND
MARNIER ( en quantité suffisante !).
Je
m'aperçois rapidement que je n'ai pas la cadence assez rapide pour apaiser des
estomacs avides de calories
et
réclamant des crêpes…
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Une chambre pour deux.
suite
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