Ils décident de ne pas abandonner le tué ni le blessé qu'ils devront transporter jusqu'au prochain pas­sage de l'hélicoptère, c'est-à-dire dans quatre jours !

C'est pour l'équipe une épreuve  supplémen­taire. Ils arrivent au point de rendez-vous, cela fait huit jours que l'exercice a démarré.

L'épreuve est concluante. Il y est mis fin.

Tous sont ramenés à la Base. Le blessé vient d'être hospitalisé. Le para-commando agonise ! Plusieurs fois de la nuit, je sors de la chambre

 et c'est dans le couloir un dé­filé silencieux de compagnons d'armes qui vien­nent saluer leur ami qui décédera à l'aube.

 

 

Paradoxalement, dans la chambre en face, mon épouse se prépare à donner la vie. Ce  26 août 1958, une petite VERONIQUE vient de naître.

Le gynécologue qui lui, est père   de trois filles, me congratule en me gratifiant d'un " C'est un sou­hait royal d'avoir deux garçons puis deux filles ".

Je comprendrai plus tard cette signification quand j'apprécierai l'équilibre que cela procure dans une famille !

 

Des manœuvres militaires ont lieu à PAULIS (ISIRO), en PROVINCE ORIENTALE en septembre 58. Exercices de parachutage par les para-commandos

de KAMINA. Tout s'est déroulé normalement. Un DC3 (DAKOTA) ramène par air un chargement de parachutes. La distance à vol

 

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Techniciens belges assurant l’entretien               Un souhait royal : deux garçons puis

D’un DC3 (Dakota) de la FATAC après                   deux filles, Kamina septembre 1958

L’indépendance –Juillet 1964-

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