Le parcours est d'environ 20 km. Nous avi­ons pu survoler SANAE préalablement, identifiée surtout par les nombreuses traces des engins che­nilles aux alentours de la base. Aborder la base parle sol révèle une toute autre perspective : les différents dépôts, signalés par des hautes tiges de bambous plantées dans la glace ; les diffé­rents mâts et antennes, les engins et traîneaux divers, certains équipés à l'arrière d'une roue de vélo enregistrant la distance parcourue, des ten­tes-ateliers, le chenil.

 

Tout cet ensemble est activé par du person­nel ressemblant à des bons-hommes gonflés dans leur vêtement de protection contre le froid. Nous sommes invités à entrer dans la base ou plutôt à descendre dans celle-ci. La base permanente se trouve maintenant 9 mètres plus bas ; ceci dû à une augmentation de glace d'un mètre chaque année par recouvrement. Cette base se déplace également de 30 mètres par an vers l'océan en raison de la poussée des glaciers.

Nous sommes invités à entrer dans la base ou plutôt à descendre dans celle-ci

 

Il est fréquent d'entendre de puissantes dé­tonations résultant des formidables tensions en­gendrées par le déplacement de la banquise. C'est donc par une échelle que nous atteindrons le ni­veau zéro.

 

L'entrée a été régulièrement rehaussée au gré du recouvrement glaciaire.

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La base vue du sol révèle une tout autre perspective.
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